les pays africains face au coronavirusINVESTIGATION 

La liberté de l’Afrique, une affaire de tous!

Quand une marche n’est pas terminée, les bras ne peuvent pas se dire épuisés de se balancer, dit l’adage africain.

La dynamique et le réveil de la jeunesse africaine pour se pencher sur la libération de notre continent, sont salutaires même si cela semble incongru à nos chefs d’état.

Depuis un certain temps, certains cadres africains dévoilent les méfaits de l’utilisation du franc CFA. J’ai entendu, les présidents Idriss Déby Ino du Tchad, le nouveau du Burkina Faso Kaboré, le béninois Talon en parler et comme si cela ne suffisait pas, les présidents ivoiriens et sénégalais, leur apportent la réplique, du bienfait de ce virus économique.

Le débat est sérieux! Alors que des vassaux viennent vouloir perturber la marche, il faut simplement les ignorer et avancer.  L’utilisation de ce franc CFA, qui est supposée être la monnaie des africains francophones, n’est pas une monnaie de développement et pourtant!

Pourquoi il est différent d’une zone à une autre? C’est à dire que le camerounais en terre burkinabé, est obligé de procéder par un échange pour s’en servir et pourtant, c’est écrit, franc CFA! C’est qu’il y a un problème que les deux présidents africains ne voient pas parce qu’ils ne les utilisent pas. Les effets néfastes de cette monnaie, s’ils les utilisaient vraiment, ils ne se métamorphoseraient pas en défenseurs. L’Afrique doit s’ouvrir sur le monde, mais pas avec ces vassaux.

Pourquoi avec la longévité politique de certains de nos présidents, la pilule a du mal à passer? Pourquoi la leçon pour mener le combat dont la jeunesse s’est prise comme bouclier pour leur ouvrir les portes et éviter de nous assommer ne semble pas les réveiller? Nous sommes à l’an 2017, toutes les nations au monde sont entrain de revoir leur mode d’existence et l’Afrique attend, la fin de ce bouleversement pour aller négocier du protectionnisme?

La France veut garder son hégémonisme vu le changement à la tête de certaines grandes puissances, comme l’Amérique et la Russie. Cette élection présidentielle française de 2017 parait capitale pour les français car, en face, ils veulent un répondant pour se protéger et se faire valoir leur suprématie et l’Afrique attend. La lutte française, n’est pas une lutte à partager avec les africains, ces incapables de grandir et qui attendent tous que la France revienne de la chasse pour leur donner à manger, alors qu’ils ont tout.

Quand certains chefs d’état africains font des paris sur certains candidats français, au lieu de se projeter des visions à sauvegarder les intérêts et rentrer dans le gotha des puissances qui comptent au monde, ils préfèrent adopter l’attitude d’un enfant, attendant l’arrivée de son père chasseur pour espérer manger la viande.

Le mal africain réside en nos fameux chefs d’état, qui augurent venir chanter les louanges de la France-Afrique sur le perron de l’Elysée pour se donner de l’étoffe et mettre de côté les vrais intérêts et maux de notre continent.

En fait, si l’observation est bien faite, aujourd’hui, il y a des cadres africains, qui parlent et écrivent correctement certaines langues, dites étrangères à l’idée que sans le français, l’Afrique n’est qu’un continent isolé. C’est faux!

L’exploitation de nos matières premières qui, jusque là ne profite pas à notre continent, doit au moins attirer l’attention de nos leaders politiques. La transformation de ces matières premières sur place en Afrique, doit-être un combat d’ouverture politique pour nos chefs d’état. Je comprends pourquoi, certains africains, les qualifient de sous-préfets locaux ou de vassaux. Incapables de prendre des décisions pour les mettre à l’abri. Et puis que cherche la France dans les palais africains où elle loge ses services secrets? De quoi elle a peur donc?

L’heure a sonné d’avertir nos fameux chefs à plaisance pour leur dire que l’Afrique n’a rien n’a envié aux autres et que les négociations avec de nouveaux partenariats doivent faire l’objet de nos lumières.

Certaines grandes puissances comme la Russie, ont mis en place, des chaînes de télévision en langue française pour nous donner des ouvertures, alors, c’est quoi, notre attentisme? Pourquoi, nous aimons subir avant de réagir, qui nous plombe les veines, alors, que nous avons tout pour nous défendre?

L’ONU, la Banque Mondiale, le FMI, l’UA, l’UNESCO, la Francophonie, l’OMS  et j’en passe, sont mise en place pour nous berner et nous assujettir. L’Afrique ne compte pas aux yeux de tous ces capitalistes qui,  souvent, ont peur de l’éveil de la jeunesse.

Nous y reviendrons souvent dans nos prochaines parutions, en invitant les contributions à semer les graines de la conscience, pour de bonnes récoltes.

Pourquoi l’Afrique n’a pas bougé depuis et qui sont, ses vrais freins? Mais la liberté de ce contient devrait être une affaire de tous, même pour la France.

Joël ETTIEN     

Directeur de publication

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One Thought to “La liberté de l’Afrique, une affaire de tous!”

  1. Vous faites de très bonnes analyses et merci. On en avait besoin et vous faites bien de nous encourager dans la prise de conscience

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